Peut-on encore seulement rêver oui ? Et peut-on rêver y voir et en faire quelque chose de performatif, social, culturel, communautaire voire révolutionnaire ?
Vaste question... qui peut laisser songeur.euse^^ et à laquelle on a essayé tant bien que mal de donner quelques pistes de réflexions pour fleurir nos visions, en fatras et en direct :
En essayant tout d’abord de nous éloigner d’une vision mécaniste et psychologique à l’occidentale en nous perdant, littéralement (!!!), dans l’excellent livre de Nastassja Martin « A l’est des rêves. Réponses Even aux crises systémiques » ;
Puis, via un fort bref détour/retour vers des songes du moyen-âge et des mort.e.s présent.e.s en rêves ;
En revenant ensuite vers une approche « psy » qui la re-complexifie en redonnant importance et voix par témoignage à un dense processus réflexivo-constructif qui en bouge entre autres aussi la frontière réelle pas réelle / pas réelle mais plus que réelle – merci à la pote qui a partagé une demi-heure passionnante qu’il a néanmoins fallu raccourcir en un p’tit quart d’heure, et pour info selon ce que vos oreilles peuvent entendre au moment de l’écoute, sachez que ce n’est pas développé mais qu’elle y évoque à des moments/endroits des traumatismes liés à de l’inceste ;
Pour finir en n’ayant plus du tout le temps, grand malheureusement, de parler vraiment (sinon juste en l’évoquant) de Charlotte Beradt et de son recueil captivant « Rêver sous le IIIe Reich » ;
Le tout intercalé des musiques enchanteuses de Mélissa Laveaux / Baleine, de Petra Pied de Biche / Parce que tu es, et enfin un holp-up de montage avec une sorte de mash-up personnel de Mansfield T.Y.A / Je ne rêve plus/La nuit tombe
Vous souhaitant bonne écoute aux possibles de ce dédale allusif bien trop rapide, réduit et raccourci, may the dream be with you^^