Alors que vient doucement le printemps et qu’il tente, à tâtons, de prendre l’entière possession de son espace temps, Alors que les vignes pleurent de froid, la llorona. Alors que l’avenir se dessine frileusement, qu’on tente les esquisses d’un demain, alors qu’on crèverait à l’idée de danser ensemble, de suer à grandes gouttes en se roulant des pelles, alors qu’on aimerait voir saigner nos oreilles de tellement de vie, de son et de cris.
Pour l’heure il n’en reste qu’une, intouchable. (…)


