Qu’il soit farouche et éphémère ou vécu dans un temps long, l’attachement est pluriel, présent, non-évident. Il se manifeste dans le feu dévorant d’une adoration, dans la persévérance têtue d’une fidélité, dans un intérêt diffus qui se fait parfois dépendance. Pour des lieux, des humain.e.s, des non-humain.e.s, des souvenirs, des causes, des choses parfois chères dans leur immatérialité délicate – toi aussi tu as peut-être répondu à « si tu devais emporter 3 livres sur une île déserte… » : on s’attache aux fictions, aussi.
Mais l’attachement, comment est-il représenté, comment nous nous le représentons et que dit-il de nous ? A quoi, de/en nous, sommes-nous vraiment attaché.e.s ?
Filmographie :
The Brain That Wouldn’t Die, J. Green, 1962
Les yeux sans visage, G. Franju, 1960
El Piel que Habito, P. Almodovar, 2011
extrait rejoué : Le mépris, J-L Godard, 1963
Musique :
Gina Birch, Wish I was You
Miley Cyrus, Flowers, COVER Mary Spender Trio
Livre :
Fanny Chiarello, Wendy Delorme, L’Evaporée, Ed. Cambourakis, 2022